Au fil des éditos de l’Infolettre, nous avons questionné les commissaires d’expositions et leur conception de la fonction, puis les artistes et leur cheminement dans une exposition collective. Aujourd’hui, c’est aux membres du Conseil d’Administration de Mouv’ART que nous donnons la parole, avec une question :

Pourquoi as-tu fait le choix d’être administrateur/administratrice ?
L’engagement sous toutes ses formes traverse les propos, teinté de diverses nuances, qui passent par l’adhésion au collectif, le désir d’être actif/active et force de proposition, le principe de solidarité, le partage des compétences, l’esprit associatif et militant, «pour que  Mouv’ART puisse vivre longtemps ».

S’y ajoute l’intérêt pour le projet associatif de Mouv’ART, « alliant réflexion et pratique » ancré dans la culture, dans « l’art qui nourrit l’humanité ».
Et derrière cet engagement associatif, on entend que c’est d’un engagement dans la vie qu’il s’agit .
« Cela rend la vie beaucoup plus enthousiasmante, ajoute du sens, complète ma démarche … »

Dans les réponses recueillies, l’amitié, les rencontres, la qualité des personnes, ont une part importante dans cet engagement. Car Mouv’art, c’est aussi une histoire d’hommes et de femmes qui, au-delà des pratiques artistiques oeuvrent pour des valeurs communes, s’entraident, font des gâteaux, boivent un verre, pique-niquent dans un musée.
« Je suis attachée à Mouv’ART et aux personnes incroyables que j’y ai découvertes. Ici, les valeurs d’amitié sont fortes, les débats n’en sont pas moins musclés. »

Enfin, et ce n’est pas la moindre, l’idée de reconnaissance envers cette association est présente dans de nombreuses réponses.
«… contribuer à faire vivre et évoluer ce collectif, c’est un juste retour pour ce qu’il m’a offert ! »
« Je me sentais “redevable”… envers l’asso pour m’avoir permis d’exposer, pour m’avoir soutenu, et l’accueil de certains de ses membres me donnait envie. »

Merci à vous, administrateurs et administratrices de Mouv’ART. Merci pour vos propos authentiques et sincères.

Pour Mouv’ART, Michèle Vannini