Xavier Bernard

Démarche

Il a été élevé dans l’art et l’artisanat (activité parentale).

Il a été principalement marqué par des artistes comme Jean Cousin (env. 1500, vers 1560), Albrecht Dürer (21 mai 1471, 6 avril 1528) et Yves Trémois (8 janvier 1921) qui sera l’un des premiers sujets de discussion lors de sa rencontre avec Sophie en mai 1995, qu’il épousera dans la même année.

Il a étudié le symbolisme, les valeurs, l’histoire celte.

S’appuyant sur la sagesse de nos ancêtres, Xavier BERNARD synthétise et partage tout cela aujourd’hui à travers son expression artistique.
Le cromo est un objet de culte et de vénération représentant les dieux et les déesses. C'est un poteau idole, il est la figure d'une spiritualité primordiale (idée partagée avec les indiens et le totem). Il est l’horizontalité, un segment de l'axe vertical et le point central de référence (les directions
horizontales : terre, eau, air, feu ; le segment céleste : zénith, nadir ; point médian ; La totalité des dimensions et du temps).
Mon travail actuel tourne autour du cromo, comme mobilier et concept. Je vous présente des cromos mono-face, apaisants, protecteurs, appelant à la méditation et qui agrémenteront avec sérénité votre mobilier d’intérieur ou d’extérieur.
Ils se poseront dressés contre une palissade, un mur, à même le sol. La taille et le poids varient d’une dizaine de centimètres à plus de 2 mètres pour une centaine de grammes au quintal.
Le bois et les techniques que j’utilise font, dès le départ, partie intégrante du cérémoniel. Le bois est un bois non traité, brut, rebut de la production des poutres de chêne (pour 90% de mes cromos) ou des caisses et palettes de transport en peuplier (pour 10%).
Je nettoie, plane, ponce et rabote pour obtenir la verticalité, l’aplomb, puis je l’accueille, le ressens, nu sous mes mains pendant un certain temps ; après cette rencontre, je trace, équilibre et décide, par mon ressenti, de l’allure qu’il veut que je lui donne (Axe vertical, Zénith – Nadir). Au final, je
sculpte, brûle, oxyde et patine, dans différents ordres et plusieurs fois si nécessaire (terre, eau, air, feu).
Je situe cet art comme brut, endémique et autochtone, de culture celte, du pagus (pays) de la forêt d’Othe. Il est en communion avec la forêt, avec le bois (chêne et peuplier), avec l’énergie et la vie qui en émanent.